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La Norvège est une destination de choix pour l'industrie technologique en raison de sa production d'énergie renouvelable et de son climat nordique, tout comme le Québec. En effet, un climat froid permet de réduire la consommation en électricité en permettant au bâtiment d'être refroidi par des stratégies passives plutôt que par des refroidisseurs. L'utilisation de l'énergie est donc optimisée afin qu'elle serve presque uniquement à alimenter les composantes électroniques. 

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La Norvège produit plus de 95% de son énergie par l'énergie hydroélectrique et comble ses besoins par un parc éolien. La Norvège est le premier producteur et exportateur d'énergie renouvelable d'Europe et 50% de son potentiel hydroélectrique n'est pas encore utilisé. Ce contexte énergétique et climatique donne l'opportunité à ce pays de diversifier son économie et s’inscrire dans la transition énergétique avec l'industrie des technologies.

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En effet, malgré le fait que la Norvège consomme uniquement de l'énergie renouvelable et qu'il se vend plus de voitures électriques qu'à essence, les Norvégiens sont encore dépendants du pétrole. Le tiers de l'économie norvégienne dépend des exportations de combustibles fossiles extraits sur le territoire par la société d'État Statoil maintenant devenu Equinor (un nom qui ne contient plus le mot "oil"). Mondialement, la Norvège est le 3e plus gros exportateur et parmi les dix plus grands producteurs de combustibles fossiles.

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Les dirigeants de la Norvège prévoient que l'usage du pétrole va décliner dans les prochaines années. Ils ne se mettent pas la tête dans le sable bitumineux en misant sur cette industrie et retirent progressivement ses investissements de ce domaine afin de développer de nouveaux secteurs économiques. Ultimement, l'industrie du pétrole aura permis à la Norvège de se donner les moyens financiers d'être un pionnier en matière de transition énergétique. En effet, depuis les années 70, la Norvège s'est bâti un fonds de placement de 1000 milliards de dollars américains et chaque année,  seuls les profits faits par les intérêts peuvent être dépensés.